Thomas Gunzig

Chantal a écrit:

Pour ma part, j'ai podcasté quatre émissions (Scarface, Taxi Driver, Le parrain et Rabi Jacob). Max, si cela t'intéresse, je peux te l'envoyer.
On peut aussi les retrouver ici :
http://www.skynet.be/index.html?l1=entertainment&l2=podcasts&l3=view&feed_id=248&numpage=51&new_lang=fr pour Taxi Driver, http://www.skynet.be/index.html?l1=entertainment&l2=podcasts&l3=view&feed_id=248&numpage=50&new_lang=fr pour Scareface, http://www.skynet.be/index.html?l1=entertainment&l2=podcasts&l3=view&feed_id=248&numpage=44&new_lang=fr pour Rabi Jacob.
Pour Laurence, il suffit d'aller à la page 57 et 61.
Voilà ! J'espère que cela fera des heureux.

Valérie a écrit:

Ah ben je profite qu'il y a du neuf dans cette rubrique pour signaler que j'ai lu (et pour une fois, je me suis offert le bouquin, je ne l'ai pas emprunté à la bibliothèque), Il y avait quelque chose dans le noir qu'on avait pas vu.
Compte tenu du cynisme de Thomas qui vaut bien celui d'Amélie Nothomb, mais qui est en outre mâtiné de pessimisme, les premières nouvelles sont encore "gentilles" (mais à mes yeux, la suite va crescendo). Car il s'agit d'un recueil de nouvelles dont le fil conducteur est un personnage féminin nommé Minitrip. Tout un programme. Ces nouvelles sont-elles le résultat de mini-trips intérieurs de Thomas dans l'horreur et l'absurde? Car si la plupart du temps, Minitrip est un des personnages principaux qui finit toujours mal (morte la plupart du temps), elle est parfois juste un prénom glissé, sans rapport avec le récit.
Il m'aura fallu ce sixième livre de Thomas pour enfin prendre conscience d'un certain parallèle avec Amélie Nothomb dans le ton des textes. Je comprends maintenant que Maxime qui aime les livres de l'une apprécie également ceux de l'autre, et réciproquement!

Véro a écrit:

il me semble que tout le monde meurt, qu'il y a des bébés affamés qui mange le "héros")

C'est ca, et il parle après de trois persos, dans son prologue... alors que je ne me rappelle que de deux bestioles dévoreuses Je devrais aller rechercher la fin et la taper

Là, j'ai entamé "la mort d'un parfait bilingue".

Gabrielle a écrit:

AAAAaarg, le drame... Je suis fana de Val McDermid et je dévore ses bouquins, mais en allant faire une petite promenade à Dialogues (mon libraire), que vois je ?! A Part Moi Personne N'Est Mort, de l'excellent Thomas Gunzig... Non, je ne rêvais pas (me suis pincé pour vérifier), je n'avais pas non plus oublié d'aller le chercher après l'avoir commandé...c'était juste un miracle ^^
Comment choisir entre deux cocos !? (enfin, excellent coco et géniale auteure) Qui lire en premier ? Drame je vous le dis !!
Enfin, je lis les deux de front, et franchement, je ne suis pas déçue pour le moment. Même si ce n'est pas mon favoris, les deux premières nouvelles du livre sont excellentes, on en redemande !! Et on redemande un peu plus de temps pour tout lire par la même occasion !! lol

Commun des mortels a écrit:

Thomas Gunzig VS Luc Pire sur le tatami!!!

c'est une histoire de droits d'auteur,et au lieu de faire passer tout ça au tribunal,il va y avoir un règlement de compte le jeudi 6 mars à 18h à la foire du livre. 3 rounds de 2minutes sur le stand Luc Pire.

Je sais pas vous,mais moi j'y serais!

Véro a écrit:

J'ai lu ca sur la Libre (voici le lien: http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=404175)

Je n'irai pas à la Foire du livre cette année et ce n'est pas ce genre de "règlement de compte médiatique" qui me fera déplacer. (En plus, on a déjà un reporter spécial qui y va )

"Le vainqueur repartira avec les droits du livre et l'amical respect du perdant. ". Mouais.. Soit c'est arrangé d'avance, soit c'est vrai et c'est un peu du grand n'importe quoi.

Enfin, si tu choppes le Gunzig en Kimono, je crois que Gabby sera aux anges

Nicolas (le drue) a écrit:

Dans le même genre, il y aura ce petit évènement à la foire du livre

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis la reprise de Labor Littérature par le groupe Luc Pire,
un différent opposait Luc Pire à Thomas Gunzig :
Thomas Gunzig désirait récupérer les droits du recueil de nouvelles Carbowaterstoemp.
Luc Pire s'y opposait.
Les arguments tant affectifs que juridiques des uns semblaient valoir ceux des autres et la situation bloquée allait déboucher sur une procédure judiciaire qui n'amusait personne.
Puisque les meilleures solutions sont souvent les plus simples. Puisque les solutions les plus simples sont souvent les plus élégantes. Puisque dans un monde qui va mal, il vaut mieux s'amuser de ses problèmes. Puisque la littérature est avant tout un lieux de vie, d'énergie, d'émotion et de liberté. Puisque personne n'a envie de perdre son temps dans un tribunal. Puisque Luc Pire comme Thomas Gunzig ont longtemps pratiqué les arts martiaux et que cette pratique les rapproche plus qu'elle ne les divise. Puisqu'il est meilleur pour l'humeur et la santé de perdre les droits d'un livre lors d'un événement à la fois ludique et sportif que dans les couloirs poussiéreux d'un palais de Justice. Puisque la vie n'est pas longue et qu'il vaut mieux se faire des bons souvenirs que des mauvais : Thomas Gunzig et Luc Pire ont décidé de régler ça à l'ancienne lors d'un combat singulier en Kimono qui aura lieu le jeudi 6 mars à 18h00 à la Foire du livre, en trois rounds de 2 minutes.

Rendez-vous sur le stand des Editions Luc Pire.

Le vainqueur repartira avec les droits du livre et l'amical respect du perdant.



Renseignements : Muriel d’Oultremont 0476963637

Commun des mortels a écrit:

yavait pas de ring,c'était à même le sol. ils étaient en habits de karatéka,ya eu des coups mais j'ai quand meme eu le sentiments que le fait que c'était THOMAS qui devait l'emporter de toute manière.

une ptite distraction,jme suis fais réprimender pcq j'ai voulu monter sur une chaise afin de voir le duel...

Valérie a écrit:

Thomas est ceinture marron de Karaté, et Luc Pire, ceinture de je ne sais plus quelle couleur de bon niveau (faudra écouter la SI pour le savoir) de Tae Qwon Do (suis pas sûre de l'orthographe), mais il a également pratiqué un peu de karaté. Ils ont aussi réalisé des katas. C'est Pierre Kroll qui nous a tenus au courant durant l'enregistrement de la SI. Merci!!!

Chantal a écrit:

Le petit lien pour ceux qui ne l'ont pas encore vu :
https://www.dailymotion.com/relevance/search/Thomas%2Bgunzig/video/x4p110_pourquoi-je-soutiens-thomas-gunzig_news

Gabrielle a écrit:

J'ai réussi à lire il y a deux semaines son livre jeunesse, De la terrible histoire... (terrible cette manie de mettre des titres interminables ! lol)
Un livre très sympas selon moi, et j'ai été très agréablement surprise. On sent que c'est du Thomas. C'est étrange, mais il arrive à faire pour enfant la même chose que pour adulte, et je trouve ca excellent. Je pensais que ce serait plus doux, moins noir, et en fait, niet ! Plus optimiste certes, mais les personnages restent toujours bardés de défauts, de noirceur, de vices, même s'ils ont tous, au fond, un fond (c'est le cas de le dire) de gentillesse et d'honnêteté à un moment donné.
Donc plus de gaité ici, mais pour celles et ceux qui aiment les romans pour adultes (et surtout les nouvelles) de thomas, c'est du pur bonheur !

Sinon, la semaine précédence, je me suis lu A part moi personne n'est mort, des nouvelles, et très bonne en plus de cela. Encore du noir, du pessimisme, de la cruauté, des tableaux franchement sombre mais si bien dessinés qu'on ne peut

Maxime a écrit:

"A part moi, personne n'est mort" contient ma nouvelle préférée de Thomas, celle avec le gars dans la station polaire et les suicides collectifs.

Pour "De la terrible histoire...", je te l'avais conseillé et je suis ravi de voir que tu as aussi aimé. C'est excellent !!! Par contre, j'ai lu un autre roman jeunesse, "nom de code superhéros" (ou quelque chose comme ça), c'est moins bien...

Quant à mes lectures gunzigiennes, j'ai réussi à trouver "Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu". Excellent, ceux qui aiment Thomas aimeront cet autre recueil de nouvelles...

Actuellement, je relis Kuru (pour la 3e fois). Si quelqu'un a l'edition parue "Au Diable Vauvert", peut-il/elle relire les 10 pages avant la page 61 (et la page 61 inclue) et me dire si comme moi, il/elle ne trouve pas qu'il y a une erreur dans un nom de personnage... Page 61, il me semble qu'on parle de Katerine, et non de Kristine... Gaby, à l'aide !!!!

Gabrielle a écrit:

Bande de pervers ! lol

Et Maxime, je crois que tu as raison. J'ai relu les quelques pages en diagonales, et il me semble bien que Kristin est la copine et non la cousine de fred.... Et puis de toute manière, il n'a pas passé la soirée avec Kristin puisque cette dernière à pasé la soirée a se faire du mourron pour son Pierre...


Et pour la nouvelle sur le gars de la station polaire, je suis bien d'accord, elle est extra !! Je l'ai vraiment beaucoup aimé moi aussi.
Même si après deux Thomas de suite, ça fait du bien de lire un truc qui ne soit pas mortellement pessimiste et noir (heu, non non, Septentrion de Callaferte, ce n'est pas si pessimiste... Bon, d'accord, bon, ce n'est pas si noir... lol)

Là c'est tout ce que j'ai réussi à trouver de Thomas :
10000 litres d'horreur pure
A part moi personne n'est mort
De la terrible histoire...
Episode clinique
Il y avait quelque chose dans le noir
Kuru
Le plus petit zoo du monde
et Mort d'un parfait bilingue.

Ce fut déjà la croix et la bannière pour me les procurer... Mais je ne desespère pas d'arriver à toper les autres !! lol

Je viens de finir "Mort d'un parfait bilingue", et je me demande si la vie a du sens...

La construction narrative qui fait des aller-retours entre le présent incompréhensible du protagoniste principal, et les souvenirs qu'il retrouve peu à peu et qui lui permettent progressivement de décoder ce qui se passe autour de lui donne une belle tension, qui garde le lecteur en haleine. D'autant que le roman est déjà intrinsèquement tellement noir (et cela empire régulièrement) qu'on espère toujours qu'au moins une toute petite partie de la fin ne se termine pas trop mal.
On est prévenu pourtant assez tôt, par de petites phrases ici et là, que l'histoire terminera mal. Mais même l'avant-dernière page ne laisse pas présager de la dernière... Un mélange des vices de notre société concentrés dans le prisme de la "sale guerre", de minuscules lâchetés du quotidien qui s'additionnent, et d'une drôle de fatalité. Quelques dingues aussi, et deux ou trois personnages plus humains, voire gentils, qui permettent d'espérer jusqu'au bout, et sans doute aussi de rendre le récit vraisemblable.
Parce que sur le fond, il est terriblement et désespérément absurde. Comme le monde dans lequel nous vivons? Le lien entre réel et fiction est parfois si ténu...

Je trouve Thomas plus digeste dans ses romans que dans ses nouvelles, car l'absurde qu'il décrit est beaucoup plus ramassé dans les secondes. Mais il en garde ici l'efficacité, particulièrement dans les toutes dernières pages. Et le lien avec le recueil de nouvelles publié juste avant est clair: dans chacune des nouvelles intervenait un personnage féminin nommé Minitrip. La jeune femme qui servira de déclencheur à l'action de ce roman s'appelle également Minitrip!

N.B.: Pour vous éviter de parcourir les pages précédentes à la recherche de mes commentaires antérieurs à propos de mes lectures de Thomas, voici quelques grandes lignes. Les acharnés des précisions peuvent toutefois s'amuser à tout reprendre depuis le début.
En ce qui concerne ces lectures, j'avais commencé par lire cinq de ses livres à la suite (dont "Kuru" et "Le plus petit zoo du monde"), mais là, c'était peut-être une mauvaise idée. Ca m'a un peu fait l'effet d'un excès de raclette suisse dans l'estomac, qu'on aurait brusquement compacté avec un litre d'eau glacée.
Ensuite, plus récemment, j'ai lu "Il y avait quelque chose dans le noir(...)". Hallucinant. Certaines des nouvelles permettent proportionnellement de souffler par rapport aux autres, mais restent noires au possible. C'est dans ce recueil que l'on retrouve toujours à un moment ou un autre ce personnage nommé Minitrip, qui n'a parfois qu'un fugitif rôle de figurant muet, ou qui dans d'autres nouvelles, est le personnage principal.

Je ressors de chaque livre de Thomas en me disant que c'est sans doute la dernière fois, mais je dois être un peu maso, car finalement, quand un autre me tombe sous la main, je ne peux m'empêcher de le lire! lol Et j'ai même des velléités de relire, petit-à-petit, les cinq que j'avais lus à la suite...